La poésie d'Anaïs Ségalas, catholique et solennelle, retrouve le ton mélancolique du romantisme et privilégie la narration en alexandrins, avec un goût pour le merveilleux léger (les morts parlent, un chevalier accomplit ses exploits...), l'amour et les regrets.
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J'entendis une voix atroce dans mon coeur,
La voix qui fait pâlir, la voix qui dit malheur :
C'était la voix du doute. Et, les yeux vers la terre,
J'écoutais ; je sentais de longs frissons d'effroi,
J'étais épouvanté, et mon corps était froid,
Comme les corps du cimetière.